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Au premier étage côté rue, la cuisine principale participe d'un double esprit, à la fois campagne XIXe et années 1930 utilitaire : ainsi ses carreaux de grès posés en octobre 1935 et dont la facture est, comme tant d'autres, conservée dans les archives familiales, avec mentions manuscrites : à l'encre "fournitures du 12 juillet 1935" puis, au crayon, "payé 29/10".
C'est de nos jours encore, en gros, la cuisine de Mimi, qui s'y installa en 1920, entre temps, à la place de la vieille cuisinière à bois Didier a glissé un four moderne et une plaque à induction. Mais la hotte d'origine, aussi grande que celle de la cheminée de la cuisine d'été, est restée, comme l'horloge encoignée, les anciens placards, les carreaux blancs à frise bleue autour du plan de travail ; il a été ajouté par Didier un bandeau picassiette sous le plafond, dont les deux poutres ont été dégagées afin d'accentuer le côté rustique de la pièce, alors que la tradition - les poutres enrobées de plâtre - est respectée dans tout le reste de la maison. Dans cette cuisine se fondent harmonieusement et chaleureusement trois époques - aujourd'hui, il y a près d'un siècle et il y en a à peu près deux.
La cuisine vue depuis la salle à manger
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